SEMAINE DES LANGUES

En cette année scolaire 2019-2020, la semaine des langues s’est exceptionnellement invitée au mois de décembre !
Les élèves ont de nouveau pu s’amuser avec les langues étrangères qu’ils étudient au quotidien lors de diverses activités.
Ainsi, 19 élèves ont visionné le film espagnol Campeones, en VO, 18 élèves ont pu se déhancher sur des danses latines (salsa et bachata), 31 ont participé à un “world café” pendant lequel les élèves ont pu discuter en allemand, espagnol et anglais autour de thèmes variés. Les professeurs se sont aussi prêtés au jeu en sortant de leur zone de confort en pratiquant une langue qu’ils ne maîtrisent pas complètement. Une exposition de maquettes faites par les élèves de seconde est également disponible jusqu’en janvier au CDI. Ces maquettes représentent la ville du futur et ont été faites en projet interlangues. Enfin, 60 équipes d’enquêteurs (soit 375 élèves) se sont succédées lors d’un escape game grandeur nature en langues étrangères toute la semaine. 16 équipes ont réussi leur mission : démasquer l’assassin d’un lutin et retrouver les lettres des enfants du monde entier afin de sauver ce Noël 2019.
On vous attend aussi nombreux l’an prochain pour de nouvelles aventures !
Les professeurs de langues.

Lire ensemble au lycée de Luzarches

Cette année, l’équipe éducative du lycée Gérard de Nerval inaugure un temps de lecture hebdomadaire, à travers l’action Lire ensemble au sein de l’établissement.

Ainsi une fois par semaine, chaque membre du lycée, élèves et adultes, sera amené à lire pendant une dizaine de minutes, afin de (re)créer l’habitude et favoriser le plaisir de la lecture.

 

Les avantages sont nombreux :

  • développer les capacités de concentration et d’attention de nos élèves
  • augmenter la fluidité et la rapidité dans le déchiffrage des textes
  • enrichir leur vocabulaire
  • progresser en orthographe et en syntaxe
  • renforcer le goût de l’effort et la patience
  • approfondir sa culture et son esprit critique
  • se déconnecter
  • retrouver le silence, et le savourer ensemble
  • créer des liens via une pratique partagée

Aucune restriction quant au type de lecture : roman, bande dessinée, mangé, documentaire, magazine ou journal :

TOUT est accepté !

Alors dès mardi 11 septembre à 10h35, TOUS à VOS LIVRES !!

 

Chacun a la possibilité d’apporter son propre ouvrage, d’emprunter au CDI du lycée ou dans les boîtes à livres disponibles dans les classes.

 

Leçon de littérature avec Dominique Fabre

Le 21 mai dernier, les élèves de cinq classes de première du lycée étaient réunis à la salle Blanche Montel pour assister à leur première Leçon de Littérature avec le poète et romancier Dominique Fabre. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un dispositif mis en place par la région Île-de-France, en collaboration avec la Maison des écrivains, qui offre à une centaine d’établissements l’opportunité d’inviter un auteur contemporain.

C’est un quinquagénaire à l’allure ordinaire, qui est venu s’asseoir sur le bord de la scène. Il a raconté son parcours : une enfance sans père, un séjour en famille d’accueil à la montagne, bref, un de ces départs douloureux dans la vie qui sont parfois à l’origine d’un impérieux désir d’écriture. Mais plus que d’adopter la posture de l’auteur tel qu’on se l’imagine parfois, Dominique Fabre était surtout impatient de dialoguer avec les élèves et de répondre à leurs interrogations. Certaines de ses réponses ont paru pour le moins surprenantes. Ainsi, interrogé sur ce que devait être le rôle d’un écrivain aujourd’hui, il a simplement déclaré : « Moi, j’ai l’impression que je ne sers à rien. » même s’il a immédiatement noté que des auteurs comme Annie Ernaux avaient contribué à faire avancer la condition des femmes françaises.

 

 

Un peu plus tard, il a tout de même reconnu qu’il était de ces écrivains qui savent donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Dominique Fabre est en effet un romancier qui met volontiers en scène ces existences banales et ces vies minuscules, ces personnages ordinaires qui cachent selon lui, les véritables héros. Il a aussi éclairé les élèves sur la relation étrange qui le lie à ses personnages : « Je ne me projette pas dans mes personnages », a-t-il dit d’emblée et il a ajouté que c’étaient les personnages qui venaient « s’agripper » à lui et que ceux qui lui apparaissaient comme les plus éloignés de lui-même étaient ceux dans lesquels il se retrouvait…Curieux paradoxe alors que l’on est souvent tenté de faire du héros de roman un double de l’auteur ! Enfin, il a aussi parlé de son travail d’écrivain, esquissant l’image d’un auteur installé à sa table de travail très tôt le matin , écrivant sur une machine à écrire à ruban…un instrument « antique » qui lui permet de composer en toute liberté car selon lui, l’ordinateur a des yeux et des oreilles s’il est relié à internet. Une pratique qui lui a fait dire dans un sourire : « Je suis en avance sur mon temps. ».